Malgré l’arsenal juridique mis en place depuis de nombreuses années, des inégalités persistent entre les femmes et les hommes. A titre d’illustration, 9% d’écarts de salaire restent encore inexpliqués à poste et compétences équivalents en France.
En 2018, la Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel instaurait l’index de l’égalité professionnelle.
Cet index permet aux entreprises concernées d’évaluer sur 100 points le niveau d’égalité entre les hommes et les femmes en s’appuyant sur 4 critères en lien direct avec la rémunération.
Depuis le 1er mars 2020, toutes les entreprises d’au moins 50 salariés sont concernées par cette obligation.
Une fois calculé, cet index doit être publié au plus tard le 1er mars suivant la période de référence. En cas de non-publication, l’entreprise est passible d’une pénalité financière pouvant aller jusqu’à 1% de sa masse salariale.
De même, en cas de mauvais résultat, soit un score inférieur à 75 points, l’entreprise doit mettre en œuvre des mesures dans le cadre d’un plan d’action.
Si les écarts de rémunérations sont encore significatifs à profils et postes équivalents, cette affirmation est d‘autant plus marquée dans des branches récemment investies par les femmes.
A ce titre, la production industrielle s’illustrait encore en 2018 avec des écarts de rémunération médiane entre femmes et hommes cadres de l’ordre de 20% au moins (source APEC Baromètre 2019 de la rémunération des cadres).
Ainsi, l’industrie, et plus particulièrement la métallurgie demeure un secteur au sein duquel l’accès des femmes cadres aux responsabilités de management et de direction reste difficile.
DMS Imaging s’est donc livré une nouvelle fois à l’exercice, et affiche encore de très bons résultats avec un score de 94/100 au titre de son Index Egapro sur les chiffres de l’année 2023.
Au nombre des indicateurs calculés ;
- L’indicateur relatif à l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes est favorable aux femmes. Il permet l’attribution de 39 points sur un maximum de 40.
- Le taux d’augmentations individuelles affiche quant à lui un écart en faveur des hommes. (35 points sur 35)
- Les retours de congé maternité s’accompagnent d’une augmentation de la rémunération dans l’année suivant le retour de ce congé. (15 points sur 15)
- Enfin, l’indicateur relatif à la représentativité du sexe sous représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations permet également l’octroi de 5 points sur un total de 10.
Dans un secteur d’activité qui tend à se féminiser, le groupe DMS est mis en lumière grâce aux hommes … et aux femmes qui le composent.
Nathalie Caire Richard
DRH du Groupe DMS